11 février 2017

Quand on est primo accédant, trouver la pharmacie de ses rêves relève du parcours du combattant. Souvent entre ses exigences et le marché, le fossé est très grand ! Pour une 1ère installation, le titulaire fraîchement diplômé ou non aura tendance à se diriger plutôt vers des pharmacies installées dans des villes ou des zones urbaines, des secteurs qui lui sembleront plus attractifs. Mais attention aux apparences…

 

Centre ville vs zones rurales

Choisir une officine impose d’analyser la clientèle, l’environnement et les critères d’attractivité et souvent la situation géographique est mise en haut de la liste. Zone urbaine, centre-ville, centre commercial… plusieurs scénarios peuvent être envisageables. Et souvent, s’installer en zone rurale est mis de côté. Pourtant, souvent les officines de centre ville réalisent un petit chiffre d’affaire, souffrent de la concurrence et paradoxalement, au moment de la vente, représentent un coût très onéreux et souvent inaccessible pour des primo-accédant.

 

Alors que des pharmacies à 30 ou 40 mn des centres ville ou dans zones plus rurales mais avec un réseau de professionnels de santé actifs ne trouvent pas preneur. Ces officines sont légitimes par rapport à leur situation, la population et le service rendu donc bénéficient automatiquement d’un chiffre d’affaire intéressant et d’un potentiel d’exploitation plus important. Autre avantage, arrivée dans une zone enclavée peut aussi représenter un potentiel de dynamisme pour le pharmacien comme par exemple créer ou être moteur dans un projet de création de pôle de santé.

 

Un marché de la transaction encore plus favorable pour l’acquisition d’une officine dans les zones rurales

Plus que jamais, le marché de la transaction des pharmacies est favorable aux acheteurs qui profitent des taux d’intérêts historiquement bas et d’une diminution des prix des cessions officinales relatives à une offre plus importante que la demande. Une baisse du prix de vente qui devrait se poursuivre dans les années à venir du fait des nombreux départs à la retraite prévus et l’arrivée sur le marché de pharmaciens diplômés qui diminue.

Donc, pour finir de vous convaincre : compte tenu de ce contexte du marché de la transaction, acheter une pharmacie dans ces régions facilite l’installation car le prix est souvent abordable et donc peut s’effectuer sans apport.

 

Pour vous aider à choisir le bon outil de travail, PharExcel vous propose des outils d’évaluation de l’offre dans un contexte actuel et prévisionnel.

 

En conclusion, côté primo-accédant, nous vous recommandons de sortir de cette logique géographique pure et d’ouvrir vos horizons pour vous intéresser à des officines à fort potentiel comme le confirme notre pharmacien Thierry Tackacs (cf son interview). L’objectif est plutôt de faire une bonne affaire et de la développer plutôt qu’être au bon endroit et de continuer l’exploitation de l’officine.

Côté vendeur, vu la complexification du marché de la transaction, nous vous conseillons d’anticiper à 3 à 5 ans la vente de votre pharmacie. Si elle n’est pas attractive maintenant, elle le sera encore moins demain. Notre conseil : investissez pour améliorer votre outil afin qu’il soit plus productif et donner envie aux plus jeunes pharmaciens.

Catégories : Activité de l'officine, Transmission, Vie du pharmacienPar Publié le : 11 février 20172,8 min de lecture

Partagez cet article

Laisser un commentaire