Le booster de prêt prend généralement la forme d’un prêt in fine (consiste à rembourser le capital en une seule fois à la fin du crédit) consenti par un répartiteur, un groupement ou un organisme tiers (CAVP par exemple). C’est un financement subordonné (ou dette subordonnée) donc garanti par des actifs qui doit être payé lorsqu’une entreprise se trouve en défaut de paiement, mais seulement après le règlement des dettes plus prioritaires (créances prioritaires).

Les taux pratiqués sont généralement autour de 2% par an et le montant du prêt booster ne dépasse pas 500k€ (plus régulièrement jusqu’à 200k€). Ils sont généralement limités au montant de l’apport de l’acquéreur ou une portion de celui-ci.

Cet outil peut s’avérer très utile pour un jeune acquéreur qui souhaite compléter son apport initial et donc lui permettre d’accéder à un outil plus important en taille. C’est une tendance qui vient compenser le manque de liquidité du marché et également entretenir les prix des fonds de commerce ou parts sociales d’officine.